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 Au détour d'une forêt, les retrouvailles se font étranges. (Eöl & Agnèle)

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Agnèle.F Beauchamp

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Agnèle.F Beauchamp
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MessageSujet: Au détour d'une forêt, les retrouvailles se font étranges. (Eöl & Agnèle)   Au détour d'une forêt, les retrouvailles se font étranges. (Eöl & Agnèle) EmptyVen 25 Juil - 16:13




Eöl & Agnèle


La pâleur du ciel semblait s'être répercutée sur mon doux visage en ce jour de ..... et mon ennuis ne faisait que perdurer. Impa m'avait levée aux aurores, comme chaque matin, en déposant sur ma table de chevet une écuelle composée de fruits secs, et d'un morceau de pain. Je n'avais que très peu déjeuner, et je m'étais rapidement rendue dans la salle d'eau, pour mon bain quotidien, me laissant faire en écoutant les quelques ragots des servantes qui s'occupaient de moi. Elles lavèrent avec soin ma longue chevelure blonde, et vidèrent ensuite des flacons d'huiles parfumées en même temps que des paniers d'orchidées séchées dans l'eau. Je nageais quelque peur dans l'immense étendue d'eau parfumée, avant de finalement retourner vers les servantes, qui attendaient ma sortie, des linges en main.

Elles me préparèrent, comme chaque jour, avec une grande robe de lin beige, à laquelle elle passèrent le corset. Je sentis mon souffle se serrer quelque peu, alors qu'elles laçaient celui-ci, puis, elle me passèrent la seconde robe, pourpre, cette fois-ci brodée de fleurs et de décorations en tout genre. Elles nouèrent les lacets des manches par dessus les manches de la première, et y attachèrent ensuite ma ceinture de cuire. Les servantes s'occupèrent de mes cheveux, qu'elles tressèrent en trois branches avant de tout lier en un chignon sur la tête, qu'elle nouèrent avec des perles. Et enfin, elle attachèrent ma cape à mon col, avec les armoiries de notre noble famille.

Je quittais la salle d'eau d'un pas mesuré, me rendant évidemment dans les écuries, j'avais récupérer ma balle, j'étais seule, mais pas démunie. Une dame trouve toujours de quoi s'occuper, et comme je sais que père ne se lèvera pas avant une ou deux heures, je préfère m'amuser tant que je le peux encore. Je m'approchais des nombreux box d'où s'échappait des voix proche du hennissement. Je m'approchais du dernier, là où se trouvait un bel étalon à la robe brune et à la crinière tachetée de blanc, Artemis était l'un de mes rares amis d'une autre espère, outre les félins et les naïades, qui s'occupaient de moi correctement depuis que j'étais petite, comme Impa. Le cheval sembla me sourire avec étrangeté alors que je tendais la main vers la porte de bois.

"Il semblerai que la petite duchesse s'ennuie" Remarqua celui-ci.

"En effet, prêt pour un petit jeu, Artémis?" Demandais-je avec un sourire radieux.

Il n'y eut pas besoin de réponse, nous étions parfaitement clair entre nous. Je demandais à l'un des écuyers de me poser une selle sur son dos, et lorsque ce fut fait, je grimpais en amazone, la balle d'or en main. Nous nous amusâmes quelques temps, je lançais la balle le plus haut et le plus loin dans le ciel, et lui devait m'emmener la récupérer avant qu'elle ne touche le sol. Puis, nous fîmes quelques courses de vitesse avec d'autres chevaux, un écuyer vint d'ailleurs à monter l'un d'eux pour me rapporter la balle qui avait disparue un peu plus loin. Il était bien gentil, et je lui proposais de jouer quelques instants avec nous, lançant la balle très haut, et c'était au plus rapide de la rattraper, Artémis faisait tout pour battre son rival, mais ce ne fut point la victoire de l'autre cheval qui nous fit cesser de jouer.

"AGNELE FELICIA BEAUCHAMP" Hurla mon père du haut des grandes marches menant au château.

Je réprimai un soupir d'exaspération en me rendant vers lui, réclamant à Artémis qu'il aille au pas le plus lent qu'il puisse. Le pauvre écuyer avait visiblement fuit, heureusement pour lui, j'aurais bien aimée faire pareil, surtout que la balle d'or n'a pas encore été récupérée. Je descendis de mon fidèle destrier, légèrement tremblante. Mais je me devais de rester digne devant mon propre père, aussi odieux soit-il avec la gente féminine. Il m'expliqua qu'il devait se rendre à la capitale pour une affaire importante, qu'il y passerait la journée, et que le soir même, nous aurions les seigneurs Druitt et Vareze - des prétendants - à diner. Ce qui impliquait donc à ce que je sois parfaite et à leur convenance dés leur arrivée. Même si je devais attendre le retour de mon ainé pour me marier, je devais toujours me familiariser avec ces énergumènes.

"J'oubliais, chère fille, j’apprécierai que cette fois-ci, tu ne sois pas aussi ingrate que le mois dernier, il me semble que c'est mon argent qui te permets d'avoir d'aussi belles parures"

"Oui, père." Ai-je murmuré dans un frisson de dégout.

J'attendis qu'il parte, pour dire à Artémis de rentrer seul, j'avais besoin de crier, j'avais besoin de soulager ma haine, parce que sinon, l'arrivée du diner risquer de me laisser sérieusement mauvaise avec nos invités. J'ai attendue que tout le monde soit loin de moi, pour finalement soulever mes robes, et me mettre à courir, courir sans regarder la direction même dans laquelle j'allais, je voulais juste respirer, loin des convenances, loin des idées de mariages et d'alliances entre famille. Loin de mon père et de sa bonne humeur habituelle, je voulais simplement m'éloigner, pour me retrouver un peu avec moi-même. J'ignorais où j'allais, et la seule chose qui me retint de courir encore une peu, fut cet éclat doré sur mon chemin. Je ralentis ma course, et vint jusqu’à l'éclat, constatant qu'il s'agissait de ma balle en or.

"Bon, au moins, je l'aurai retrouvée..." Prononçais-je pour moi même.

Je levais cependant la tête, observant les alentours de mes grands yeux azuréens. J'étais dans la forêt, surement du coté Est, mais comment étais-je arrivée jusque là, je ne voyais même pas, au loin, les champs de notre domaine. Je fis quelques pas hésitants en direction d'un grand chêne, me demandant si, en grimpant jusqu'à son sommet, je pourrais voir d'où je venais. Je parvenais, avec quelques difficultés, à placer mes pieds chaussés sur les branches, mais mes robes m'encombraient, et les lacets de mes manches aussi. Cela devenait de plus en plus gênant pour grimper. Je tendis ma main droite vers l'une des branche un peu en hauteur, évitant regarder le sol, puisque j'étais déjà bien haute, et voulu m'en saisir.

C'est à cet instant précis que je sentis ma chausse glisser, que tout mon corps fut tiré par l'attraction du sol, et que je me sentis tomber jusqu'en bas. Je fermais les yeux, m'attendant à un choc monstrueux au niveau de mon échine, mais rien. Non, aucune douleur, ce fut comme si je flottais dans le vide, et un étrange parfum voletait autour de moi. Lorsque j'ouvris finalement mes yeux, ce fut pour croiser le regard étrange d'un homme que j'avais l'impression de connaitre sans pour autant savoir d'où. Un homme aux yeux bleus métalliques et à la longue chevelure lisse et pâle sertie d'une couronne étrange.

"Qu'est-ce que?"

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MessageSujet: Re: Au détour d'une forêt, les retrouvailles se font étranges. (Eöl & Agnèle)   Au détour d'une forêt, les retrouvailles se font étranges. (Eöl & Agnèle) EmptySam 26 Juil - 14:49

La surprise est l'épreuve du vrai courage.
Agnèle ∞ Eöl

Un bruit dans la nuit. Un hurlement lointain mais qui pourtant bourdonnait à ses oreilles effilées. L'elfe se retourna en grognant. Cela devait à peine faire quelques heures qu'il avait rejoint le pays des rêves, il était exténué d'avoir passé sa journée à s'occuper de son jardin. Bien au chaud, sous ses couvertures de fortune, le jeune homme entre-ouvrit les yeux puis les referma subitement. La voix dans le lointain s'était rapproché, mais il ne voulait pas l'écouter, il voulait simplement dormir. Le calme revint, mais il fut de courte durée puisque le lit du prince imaginaire se mit à lui offrir quelques secousses. Le lit était constitué de 4 petits arbres noueux dont les racines s’enfonçaient profondément dans le sol. Eöl encore à moitié endormis ne trouva pas tout de suite la force de sortir de sous les draps. Il lui fallut une seconde secousse pour qu'il se lève, quelque-peut bougon.

▬ C'est bon j'ai compris, je vais voir. Pff... en plein milieux de la nuit... et quand est-ce que j'ai le droit de me reposer moi hein ?

Il s'habilla à la hâte, enfilant une magnifique tunique d'argent aux longues manches évasées et au col sur lequel avait été brodé de petites perles nacrées. Un peut plus prestement il passa un coup de brosse dans ses cheveux pour les remettre en place après quoi il fixa son étrange couronne au dessus de ses oreilles et partis en attrapant au vol son sac de toile. Dehors il faisait encore nuit, mais cela ne l'empêchait pas de se diriger à travers les plantes de son jardin. Très vite il rejoint la source du bruit qui l'avait forcé à sortir de son lit douillet. Au fond de son jardin, un peut plus loin dans les bois, un homme ivre appelait à l'aide. Venant à son secours, l'elfe le reconnut: un poissonnier de Beruna qui noyait ses soirées dans l'alcool pour oublier la perte de sa femme. Par chance il reconnut le guérisseur et lui avoua qu'il ne retrouvait plus le chemin pour rentrer à la maison pendant que celui-ci lui désinfectait et bandait les plaies qu'il avait sur une jambe.

▬ Hibon, vous avez encore mis le pied dans un terrier de renard.
▬ C'est fort possible, ce salaud m'a mordue ! Je n'arrivais pas à voir où je mettais les pieds.
▬ Mettez vous un peut à sa place mon brave. C'est l'alcool qui vous à fait mettre le pied dans ce terrier, il va falloir penser à arrêter. Que feriez-vous si un géant passerait son pied dans votre maison ? N'auriez-vous pas peur pour vos enfants ? Je suis certain que vous auriez réagit de la même manière que ce renard, vous auriez tout naturellement essayé de l'attaquer pour protéger vos enfants. C'est la dernière fois que je vous soigne à cause de votre alcoolisme.

L'homme pâlit, il n'avait en réalité jamais réfléchit ainsi, se sentant alors coupable. Cette blessure était bien mérité, peut-être qu'il avait blessé un renardeau... Eöl détestait les alcooliques, ils lui rappelaient de biens trop mauvais souvenirs. Comme il n'était pas mauvais ni hostile envers les pauvres gens, l'elfe raccompagna le poissonnier jusqu’à sa maison. Lorsqu'il fut de nouveau seul, le jour commençait à pointer le bout de son nez. Poussant un soupire à fendre l'âme, le guérisseur ne fit qu'un petit détour par chez lui pour y prendre une énorme outre en peau, remplie d'eau. Psychologiquement, c'était impossible pour lui de retourner se coucher, la nature l'appelait, elle l'invitait à venir l'observer en ce délicieux matin, il l’entendait presque lui susurrer "Viens voir mes beaux bourgeons et caresser mes feuilles constellées de rosée."  Comme il était partis dans la nuit, il n'avait rien mangé pour affronter la journée, mais heureusement, prévoyant comme il était, il plongea une mains dans son sac et la ressortie emplie de baies de goji, de délicieux minuscules fruits sec d'un rouge vif qu'il engloutis rapidement.

Il marcha de longues heures, évitant les sentiers principaux, préférant les chemins de traverse ce qui lui permit d'arroser les quelques frêles pousses un peut trop sèches. Personne ne sut pourquoi mais ses pas le menèrent vers la lande du réverbère. Un endroit magique, emplit d'une énergie qu'il lui était impossible de décrire car venant d'un autre monde. Le voir déambuler de toute sa grâce semblait ravire les yeux des quelques dryades qui le croisèrent son chemin. Il fit alors un détours, s’avancent vers le sentier principale, il observa l'étrange métal surplombé d'une lumière. Pourquoi n'en aurait-il pas une comme celle-ci dans le fond de son jardin ? Une lumière pareil, surtout la nuit, elle pourrait être bien utile, ça lui permettrait d’organiser des souper sous les étoiles. Tendant les deux bras, il toucha le métal noir et froid du réverbère. Quand soudain un objet dur lui heurta l'épaule. Imperturbable, il pensa qu'il devait s’agir d'une pomme de pain, rien de grave. Puis une tornade de tissus passa devant ses yeux, et une jeune femme lui tomba droit dans les bras. Il due contracter ses muscles pour ne pas chavirer sous la surprise du choc. Arquant un sourcille tandis qu'une lueur d'incompréhension marquait son visage, le Narnien plongea ses yeux dans le visage de la jeune femme.

▬ Soit vous avez confondus un aigle avec un cheval, soit vous êtes un projectile de catapulte, ce qui en soit est extrêmement dangereux. Je crois que vous avez perdue votre pomme de pain.

Il la reposa avec toute la délicatesse et la grâce dont il était capable avant de se pencher pour lui tendre sa chausse. Que se serait-il passé s'il n'avait pas tendue les bras unpeut plus tôt ? Elle se serait sans doute brisé beaucoup de choses. Avec la puissance du choc, Eöl compris qu'elle devait être tombé de haut. Lorsqu'il observa le visage de la jeune femme pour la seconde fois, il eut un étrange tic. Penchant légèrement son corps de côté, il plissa les yeux, l'air beaucoup plus sérieux tandis que quelque-chose lui soufflait un nom.

▬ Agnèle ?... Agnèle à la balle d'or, me tromperais-je ?

Non il ne se trompait pas, son visage il l'avait déjà vue il y à fort longtemps, c'était à l'époque celui d'une enfant. Aujourd'hui la nature lui avait soufflé son prénom, car il ne le connaissait pas. Combien d'années s'étaient écoulées depuis leur première rencontre ? Impossible à le dire, il ne savait déjà pas combien d'année il était partis voyager de par le monde et les océans. A l'époque il n'était qu'un petit forestier passant son temps avec son vieil ami sorcier, et aujourd'hui il était presque aussi riche que la demoiselle qui se tenait face à lui. Il n'avait pas eut le temps de la connaître, il lui avait juste retrouvé sa balle et l'avait reconduite chez elle. Il fit quelques pas de côté pour ne pas paraître outrancier. Revenant soudainement au présent, il se souvint en bon guérisseur des questions à poser dans ce genre de situation.

▬ Vous êtes blessée ? Vous sentez-vous mal ? Avez-vous mal quelque part ? Que s'est-il passé ? J'ai de l'eau si vous voulez...
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Agnèle.F Beauchamp

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MessageSujet: Re: Au détour d'une forêt, les retrouvailles se font étranges. (Eöl & Agnèle)   Au détour d'une forêt, les retrouvailles se font étranges. (Eöl & Agnèle) EmptySam 26 Juil - 19:40



Je ne fus pas écrasée par la douleur, ni même par un choc brutal avec de nombreuses branches. Non, ni l'un ni l'autre, et ce fut dans une paire de bras puissants que je me retrouvais après ma chute. J'étais purement surprise, non seulement parce que je me trouvais tellement chanceuse de ne pas être morte sur le coup, mais aussi pour avoir été rattrapée. En capturant le regard du jeune homme, j'eus ce que l'on appelait une impression de déjà-vu, sans pour autant savoir qui il était, et son extravagance, en plus de son physique à la fois avantageux et original, me semblait sortir tout droit d'un conte. J'aurais due être offusquée de me retrouver dans les bras d'un parfait inconnu, mais son regard, aussi bleu, m’empêcha de faire toute remarque désobligeante à son égard, il dégageait quelque chose de... féerique?

▬ Soit vous avez confondus un aigle avec un cheval, soit vous êtes un projectile de catapulte, ce qui en soit est extrêmement dangereux. Je crois que vous avez perdue votre pomme de pain. Entendis-je de sa part.

Je fus pourtant incapable de voir ses lèvres bouger, tant j'étais captivée par son regard si clair. Ce bleu dégageait tellement d'assurance, de douceur et de charisme, que j'étais totalement incapable de m'en défaire. Cependant, sa remarque fit mouche, et je haussais brusquement les sourcils. M'avait-il comparé à un projectile de catapulte? Cet objet vulgaire qui servait dans les batailles et que mon père désirait acquérir afin de prouver sa puissance et d'asservir ses ennemis? Je fis la moue en comprenant qu'il m'avait aussi - implicitement - traité d'idiote incapable de faire la différence entre un cheval et un aigle. Mes joues chauffèrent à cette pensé, jusqu'à cette histoire de pomme de pin, dont je ne parvenais pas à saisir le sens. Ètait-il fou-allié? Ou bien avais-je faite tomber une pomme de pin dans ma chute? Ce qui était en soi impossible puisque j'étais dans un chêne.

J'aurais bien allégé mes pensés par quelques répliques cinglantes, s'il ne m'avait pas alors déposé au sol avec une délicatesse incroyable, me donnant le sentiment d'être une chose fragile et précieuse. Il se pencha ensuite, me laissant perplexe, avant de me tendre ma chausse, ce qui me fit de nouveau hausser un sourcil. Je le remerciais d'un hochement de tête significatif, faisant tinter les perles de ma chevelure, et replaçais mon pied dans le soulier de cuir doucement. Je relevais finalement mes yeux vers lui, me permettant de le détailler tout en essayant de paraitre aimable et non présomptueuse. Son visage m'était décidément familier, et à celui s'ajouta celui d'un jeune adolescent que j'avais un jour rencontré dans les bois, mais dont j'ignorais tout. Était-ce lui, le jeune garçon qui m'avait rapporté ma balle en or, soignée puis ramenée jusqu'au chemin menant au château?

▬ Agnèle ?... Agnèle à la balle d'or, me tromperais-je ? Me demanda-t-il, très sérieux.

Et mon cœur rata un battement, alors que je me sentais rougir et que l'air me manquait soudain. C'était lui, c'était bel et bien lui, l'homme à la chevelure si pâle et aux yeux clairs comme le ciel, je perçus enfin ce qui m'avait paru étrange la première fois, cette paire d'oreilles pointues, dites effilées, et cette couronne d'or si étrange sur sa chevelure. Il avait pourtant bien changé, et il devait surement se faire la même réflexion, quand bien même il se soit souvenue de ma personne dés le début. En revanche, je me questionnais sur sa connaissance de mon identité, comment savait-il? À moins qu'il n'ait prit renseignement sur la fillette à la balle d'or dans les environs, et dans ce cas là, il était normal qu'il puisse me nommer, étant la seule à en posséder une. Je ne sue que répondre par la suite, j'ignorais tout de lui, si ce n'est qu'il était décidément devenue un beau jeune homme, humble et charmant.

Onze années.

Onze années nous séparaient de notre première rencontre. J'étais surprise, agréablement surprise. Moi qui pensait finalement avoir rêvé son existence, l'utilisant pour me rassurer après le décès de ma mère, puis pour me dire que les hommes n'étaient pas tous des êtres vulgaires à la recherche d'épouse à engrosser. J'ignore si ce fut un rappel des bienséances, mais je pris brusquement chaque pans de mes robes afin de les soulever dans une révérence qui, je l’espérais, était convenable. Je relevais ensuite la tête, alors qu'une fine mèche blonde venait me barrer la vue, et contemplais de nouveau son visage, abasourdie des changements qui s'étaient opérer à travers le temps sur sa personne. Il était devenu massif, puissant, mais son regard inspirait toujours à la douceur et à la sagesse.

▬ Vous êtes blessée ? Vous sentez-vous mal ? Avez-vous mal quelque part ? Que s'est-il passé ? J'ai de l'eau si vous voulez... Me questionna-t-il ensuite, s'étant éloigner d'un pas, surement pas convenance.

Je sursautais presque, quittant ma contemplation de sa personne pour m'observer sous toutes les coutures. Je regardais mes chevilles, elles n'étaient pas blessée, je ne sentais aucunement la brulure d'une écorchure sur mon visage, je savais donc que tout allait bien, et dans un geste purement enfantin, je fis signe que non, levant mes mains devant lui. C'est la que je vis les nombreuses fentes ensanglantés qui se dessinaient sur ms paumes, noires de débris d’écorces et souillée par le sang. Je n'avais même pas sentie ces blessures lorsque j'étais montée dans le grand chêne, je n'avais rien sentie. Penaude, je contemplais mes mains, j'allais me faire disputée en rentrant, et pas qu'un peu vu leurs états, père allait m'en vouloir et dire que je mettais de la mauvaise volonté à me faire marier. C'était bien évidemment vrai, mais pas jusqu'à me blesser pour y parvenir.

"Je ne l'avais pas remarqué..." Annonçais-je doucement, en contemplant mes mains, je n'osais plus lever les yeux vers lui, et je sentais mes joues chauffer, je devais surement être rose. Quelle infortune, le jour où je recroise enfin cette âme si merveilleuse, c'est en mauvaise posture! "Mais je vais bien, et c'est grâce à vous... Je vous suis mille fois reconnaissante... Quel est votre nom, d'ailleurs? Vous avez l'avantage de connaitre le mien, peut-être devrions-nous égaliser cette connaissance?" Demandais-je alors de la manière la plus douce et la plus neutre, j’espérais ne pas avoir bégayer en chemin.

"Oh, j'étais venue dans la forêt pour oublier ma colère, lorsque je vis que je m'étais perdue. L'idée de grimper cet arbre à la recherche du chemin menant à ma demeure traversa mon esprit, et j'ai malheureusement glisser...Je vous dois la vie... Une fois de plus." Ais-je alors murmuré tout bas, en attente de ses réponses.
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MessageSujet: Re: Au détour d'une forêt, les retrouvailles se font étranges. (Eöl & Agnèle)   Au détour d'une forêt, les retrouvailles se font étranges. (Eöl & Agnèle) EmptyDim 27 Juil - 13:06

La surprise est l'épreuve du vrai courage.
Agnèle ∞ Eöl

Elle vérifia qu'elle n'avait aucune blessure avant de se rendre compte que ses mains étaient écorchées. Rien de bien grave, mais ce n'était pas très beau à voir ce mélange de sang et d'écorce. Manifestement ça ne l'inquiétait pas, elle préférait le remercier que de s'en inquiéter. Étais-ce une manière pour elle de se montrer plus forte ? Tandis qu'une lueur d’inquiétude passa sur le visage du guérisseur, il continua d'écouter les explications de la demoiselle tout en cherchant plusieurs choses dans son sac. Certes ce n'était pas de graves blessures, mais il ne faut jamais négliger les plaies quelle que soit leur nature, car il suffit de quelques instants pour que celles-ci s'aggravent, s'infectent et qu'on ne soit obliger de couper un morceau. Il sursauta lorsqu'elle lui demanda son nom. Mince alors, il en avait oublié les présentations. Peut importe, il n'avait pas le temps pour les courbettes et autres politesses, préférant souffler brièvement son nom.

▬ Pardonner ma mauvaise conduite c'est la fatigue, ce doit être à cause de ma courte nuit... Je suis Eöl Noldor, guérisseur de Beruna.

Y avait-il vraiment un hasard pour que ses pas l'ait conduit jusqu’à elle, une demoiselle seule dans la forêt et blessée ? Seul les dieux pouvaient en témoigner. En tout cas, elle avait une chance monstrueuse d'être tombé sur lui plutôt qu'un autre. Lui il savait quoi faire. Saisissant prestement une poignée d'herbe séché, un flacon de terre cuite et un bandage noir, il posa son matériel sur le sol avant de se retourner vers la demoiselle d'un air intrigué.

▬ Oublier votre colère ? Grimper aux arbres ?! Quelle folie, ce doit être la première fois que j'entend pareil histoire. Une jeune femme de noble famille, grimpant dans les arbres pour retrouver son chemin.

Il n'en croyait pas ses oreilles, cette demoiselle n'était pas folle, elle était tout simplement très courageuse, voire un peut trop. Lui-même expert en escalade d'arbres, il avait appris combien il était dangereux de s'aventurer sur les hautes branches d'arbres dont on ne connaissait rien. Bien de nombreuses fois il avait chut sous les yeux énervés de son ami sorcier. Après tout, il fallait l'avoir vécu pour retenir des leçons. Il ne comptait plus les fractures et les os déplacés qu'il s'ait fait lors de ses escapades, alors, voir une demoiselle monter ainsi sur ces écorces moussues, et de son plein gré, il ne savait quoi dire. Il s'accroupit et mélangea une bonne poignée de ses herbes séchées et les introduisit dans la fiole d'argile. Après quoi il ramassa une brindille sur le sol et touilla le contenue du flacon avant de se relever avec grâce.

▬ Vous ne me devez rien du tout, je ne suis pas de ceux qui demandent quelque-chose en échange. Du moins, je n'en ai aucunement besoin psychologiquement. Et puis les circonstances ont voulut que je me trouve ici à l'instant où vous avez chut de votre perchoir. Perdues dans les profondeurs de réflexions à propos de cet étrange lumière, je réfléchissait. Laissez moi vous soigner.

Sans même attendre de réponses, il prit délicatement les mains de la jeune femme, mis ses paumes vers les cieux et renversa un peut d'eau dessus pour les nettoyer un maximum, après quoi il les badigeonna de l'espèce de pâte qu'il mélangeait depuis un bon moment. L'odeur de l'étrange substance poisseuse était plutôt agréable, mêlant un subtile mélange de fleurs sauvages et de baume au lait d'amande avec une pointe de miel. Prenant grand soin de ne pas appuyer trop fort sur les plaies et coupures, retirant par moment de terribles échardes ou morceau d'écorce encore prisonniers de la chaire, l'elfe opéra en silence, son regard bleu pénétrant rivé sur ces petites mains frêles et pâles. Pour vivre dans la forêt il fallait être endurcit, c'était pareil pour lui au début, il avait les mains dans cet état quasiment tout les jours et les plaies avaient du mal à cicatriser. Une fois l'opération terminée, il rangea ses affaires et lui appliqua les bandages en serrant fort pour ne pas qu'ils se défassent. Le voilà désormais qui adoptait le visage du soigneur imperturbable.

▬ Gardez ça jusqu’à demain matin et vous pourrez tout rincer à l'eau chaude. Je vous interdit de les enlever avant. Si quelqu'un vous force à les enlever je me ferais un plaisir de venir lui remonter les oreilles en personne. Ca ne va pas être pratique pour tenir des couverts, vous risquerez même de faire glisser toutes les coupes de vin passant dans vos mains. Je suis désolé, mais c'est le seul remède, croyez-moi, je l'ai inventé lorsque j'étais enfant pour ces raisons en particulier.  

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Agnèle.F Beauchamp

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MessageSujet: Re: Au détour d'une forêt, les retrouvailles se font étranges. (Eöl & Agnèle)   Au détour d'une forêt, les retrouvailles se font étranges. (Eöl & Agnèle) EmptyDim 27 Juil - 23:24




Je n’étais pas certaine de l’avoir vu sursauter lorsque je demandais son nom, pour autant, il me sembla tout aussi digne. Je n’étais pas inquiète de mon état, j’avais déjà vécu pire, comme lorsque j’avais oublié de prendre une fourrure lors de l’hiver de mes treize ans, et que durant tout mon trajet pour aller sur la place du marché, j’avais frissonné. Puis, en rentrant, j’avais appris avoir attrapé une fluxion de poitrine, heureusement bénigne. J'appris alors qu'il avait eut une courte nuit, l'épuisant, et que c'était pour cela qu'il en avait oublié les présentations. Son nom sonna à mes oreilles comme un son de carillon mélodieux, Eöl Noldor, guérisseur de Beruna. En effet, il m'avait l'air de quelqu'un de sage, quelqu'un qui guéris et aide les plus démunis. J'étais réellement charmée.

En mon esprit, les nombreuses pensés de mon arrivée fugaces dans ses bras venaient s'agiter. Était-ce un signe des dieux que je ne sois pas morte brisée sur le sol, ou bien que ce soit lui, et non un homme bourru aimant un peu trop l'hydromel qui m'ait sauvé? J'étais perplexe à ce sujet, mais moins que lorsque je le vis se pencher pour étaler un matériel étrange, des vasques et des flacons sur le sol aux contenus très forestier. Il leva ensuite un regard interrogateur à mon adresse, alors que j'expliquais les raisons de ma venue ici, et celles qui m'avaient poussé à grimper sur l'arbre. Je crus un instant lui apparaitre comme folle, ou du moins, disgracieuse avec cette histoire là. Jamais une femme de mon rang ne se serait permise d'agir de cette manière, beaucoup trop désinvolte et irresponsable, voir vulgaire à leurs yeux.

▬ Oublier votre colère ? Grimper aux arbres ?! Quelle folie, ce doit être la première fois que j'entends pareil histoire. Une jeune femme de noble famille, grimpant dans les arbres pour retrouver son chemin. Me dit-il.

Je lui rendit un sourire peiné, en effet, en tant que femme de noble famille, je n'aurais jamais due agir de la sorte, mais pour ma défense, je n'ai pas été élevée comme une femme soumise, mais comme une femme forte, qui sait agir en conséquence de ses actes, et sait réfléchir par elle même. Je sentis son regard sur moi, et, rosissante, je me permis de l'analyser une fois de plus, il n'avait pas l'air outré de mon comportement, juste très surpris que je sois capable d'agir ainsi, de toute évidence. Je le vis ensuite se pencher, et mélanger les nombreux ingrédients à un flacon au contenant gris, puis, il se releva, et je m'approchais très légèrement pour comprendre ses manœuvres. De manière inconsciente, je penchais la tête sur le coté, essayant de saisir les ingrédients contenus dans le flacon et qu'il avait mélangé.

▬ Vous ne me devez rien du tout, je ne suis pas de ceux qui demandent quelque-chose en échange. Du moins, je n'en ai aucunement besoin psychologiquement. Et puis les circonstances ont voulut que je me trouve ici à l'instant où vous avez chut de votre perchoir. Perdues dans les profondeurs de réflexions à propos de cet étrange lumière, je réfléchissait. Laissez moi vous soigner.

Je n'eus aucunement le temps de répondre à ses propos. Il prit mes mains avec délicatesse, et je me sentis rougir doucement, pour ensuite les tendre, paumes vers le ciel. Il y déversa de l'eau, surement pour nettoyer les plaies. Je ne disais rien, l'observant faire avec curiosité. Je ne pouvais m’empêcher de le trouver beau dans cet acte de simplicité et de soin auquel il mettait autant d'ardeur. Je sentis ensuite quelque chose d'assez lourd sur mes mains, et vit la mixture précédente, il l'étalait doucement, et un parfum similaire aux huiles que j'utilisais pour mes bains d'hiver vint embaumer mes narines. Je sentis qu'il tirait quelques fois, probablement sur les échardes qui devaient s'être glissée sous ma peau, et aussi retirer des bouts d'écorces, je n'avais pas mal, mais je sentais ma peau se tendre, sans qu'il ne cille. Un véritable guérisseur au travail. Il ne tremblait ni ne parlait, comme si seules mes mains blessées existaient encore.

Ensuite, il rangea ses affaires, faisant disparaitre de ma vue les nombreux flacons et pots aux étranges contenus parfumés, avant de prendre des bandages et de mes les appliquer fermement sur les mains. Il appliquaient ceci très sérieusement, sans ciller, une nouvelle fois, et noua le tout avec force, surement afin d'éviter qu'il ne se dénoue trop rapidement lors de mes possibles gestes. J'étais véritablement charmée par ses soins, ainsi que sa prestance, mais le discours qu'il me tint à la suite me laissa un gout âpre au fond de la gorge. Un discours qui me faisait promettre quelque chose d'irréalisable, ou du moins, impossible si je voulais éviter une correction dans la soirée, voir une humiliation.

▬ Gardez ça jusqu’à demain matin et vous pourrez tout rincer à l'eau chaude. Je vous interdit de les enlever avant. Si quelqu'un vous force à les enlever je me ferais un plaisir de venir lui remonter les oreilles en personne. Ca ne va pas être pratique pour tenir des couverts, vous risquerez même de faire glisser toutes les coupes de vin passant dans vos mains. Je suis désolé, mais c'est le seul remède, croyez-moi, je l'ai inventé lorsque j'étais enfant pour ces raisons en particulier. 

J'acquiesçais, silencieuse, et penaude. J'aurais tant aimé pouvoir lui obéir, ne serait-ce que parce que je savais qu'il disait la vérité, et que je voulais - de manière indirecte - le rendre fier. Et quand bien même, je prenais plaisir à tenir tête à mon père et prouver que je ne me laisserais pas marier impunément avec le premier idiot venu, me présenter en soirée, devant des prétendants et leurs familles, les mains bandées et dans un état pitoyable, me conduirais à des remontrances publiques et probablement douloureuses à mon égard. Je préférais, évidemment éviter cela, mais je le savais impossible aussi, si je retirais les bandages en rentrant, ma peau serait meurtries et l'on me prendrait pour une sauvageonne. Un cruel dilemme s'opposait à moi, et j'ignorais quoi faire, ou quel moyen je devrais utiliser afin de ne pas retirer les soins que m'avait prodigué Eöl sans paraitre repoussante en soirée.

"Je... Je ne pourrais les conserver sur mes mains... Je suis navrée... Les raisons qui m'ont poussé à fuir ma demeure afin d'évacuer toute colère sont aussi celles qui m’empêche de conserver vos soins sur mes mains..." Ai-je finalement dit en baissant les yeux, évitant de croiser son regard perçant qui me faisait tant d'effet.

Je ne craignais pas ses remontrances, il me paraissait bien trop doux pour ce genre de propos froids et douloureux que me réservait mon père, mais je craignais sa déception. Triste choix, et même les menaces de sa part sur une possible protection afin de m'obliger à conserver ses soins, ne me laissait en vérité pas plus de possibilité. Sauf si...Personne ne m'avais jamais interdit d'inviter qui que ce soit à ma table, et personne n'avait jamais pensé à me prévenir non plus. Soit, je pouvais tout aussi bien faire d'une pierre deux coups, mais je risquais de paraitre très cavalière, sans compter que mon invité serait donc un mâle. J'hésitais, de plus, Eöl avait surement de nombreuses occupations, bien plus grandes encore que celle de me surveiller afin qu'aucun bandage ne soit retiré... Mais qui ne tentes rien, n'a rien, et si je ne lui proposais pas, je ne pouvais donc aucunement savoir si, oui ou non, mon idée pouvait se réaliser.

"Je... Voyez-vous... Je suis arrivée à un âge où les jeunes filles de mon rang se voient trouver maris par leurs parents. Bien que le mariage attendra le retour de mon ainé, je ne puis me soustraire aux diner avec les familles des prétendants à ma main venu au château... Ce qui... en soit, m’empêche de conserver vos soins, sous peine de recevoir une correction... Mais... Une idée me vient à l'instant... et peut-être que si je vous prenez à témoin pour la soirée, non seulement vous pourriez surveiller les soins, mais je serais aussi épargnée des habituels regards incessants de mes prétendants... Penseriez-vous... Pouvoir y assister? Je comprenais bien que vous ayez d'autres obligations, mais voyez ici une simple invitation, à la fois en gage de remerciement et de protection de votre précédent labeur sur mes mains blessée..." Voilà, j'étais en attente d'une possible réponse, et le souffle me manquait.

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MessageSujet: Re: Au détour d'une forêt, les retrouvailles se font étranges. (Eöl & Agnèle)   Au détour d'une forêt, les retrouvailles se font étranges. (Eöl & Agnèle) EmptyLun 28 Juil - 10:00

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Une fois son matériel soigneusement rangé, il se frictionna les mains avec de l'eau pour les nettoyer puis les fit sécher à l'air tout en regardant les environs. pourquoi donc ne pouvait-elle pas conserver ses soins ? Craignait-elle que quelqu'un lui en veuille de s'être écorchée ? Il eut à peine le temps de partir dans ses réflexions, que la demoiselle lui fournit les informations nécessaires. Une légère brise vint caresser la chevelure soyeuse du jeune elfe tandis que les filaments d'or et de branches de sa couronne se mirent à tinter timidement. Il laissa un temps s'écouler voyant que la demoiselle hésitait à reprendre la parole.

Certes elle était encore jeune, mais il était vrai que de coutume les femmes de noble lignée devaient trouver un époux digne de ce nom, et ce n'était pas toujours un mariage d'amour dont il était question, parfois c'était par simple soucis de faire prospérer la lignée, une sorte de mariage arrangé par la famille voir plus particulièrement le père. Au fond, Eöl se sentait heureux de ne pas être une femme, il alla même jusqu’à voir le bon côté des choses en étant orphelin. Et puis il était déjà trop âgé pour qu'un quelconque parent ne le force à se marier. En bref, il pouvait être content de sa situation, de cette liberté avec laquelle il était né. Aussi loin qu'il se souvienne, il ne croyait pas que le vieux sorcier ne lui ait un jour parlé de mariage forcé chez ses ancêtres, bien au contraire, l'amour était même sacré puisqu'une union était faite pour l'éternité. Balayant cette pensée, il revint à la demoiselle, posant son regard bleu sur les manches de sa robe.

▬ Oh je vois. Quelles étranges coutumes sons-ce là...

Commenta-il presque à voix basse. Par étrange, il voulait dire, déplacé, stupide et totalement immorale. Tout en continuant de l'écouter il ramassa quelques glands et feuilles de chênes qu'il glissa dans son sac, cela lui servira certainement plus tard. Les dîners de famille avec "les" prétendants étaient donc obligatoires pour Agnèle. Que représentait-elle donc aux yeux de son père ? Étais-ce un horrible personnage ne voulant qu'assurer le sang bleu de sa descendance et ainsi avoir son nom reconnu d'entre tous ? Sans même éprouver de mépris, Eöl se dit qu'il existait bien de meilleur manières d'entrer dans l'histoire et d'être loué par les ménestrels du monde entier. Gardant cette réflexion pour lui, il continuait d'écouter le récit tout en faisant quelques pas. Recevoir une correction ?! La prenait-on de haut chez elle ? Pourquoi recevrait-elle une correction alors qu'elle s'était blessée sans le faire exprès, et qu'en plus quelqu'un l'aurait soigné sans quémander monnaie sonnante et trébuchante... Il était loin de s'imaginer les familles nobles de la sorte, enfaîte, il tenaient plus des sauvages que des nobles seigneurs dont on parlait dans les vieux manuscrits. Pauvre enfant, face à cette mentalité, l'elfe se sentait bien démunis.

Que pouvait-il bien faire du haut de ses 1 mètre 90, de son métier de guérisseur ? Intervenir dans la famille et leur déclarer que ce qu'ils font est mal ? Non, bien sure que non, car il s'agissait manifestement d'une coutume inscrite dans les mœurs depuis un âge antérieur, aussi raisonnable homme qu'il était, il n'avait aucun pouvoir dans pareil situation. S'écraser, c'était tout ce qu'il pouvait. Il était riche et apprécié à Beruna, mais il n'en faisait pas pour autant étalage, alors que pouvait-il faire face à plus grand seigneur ? Il y avait toujours plus riche et toujours plus grand, et ceux-ci se servaient toujours des plus petits pour gagner en grandeur, à tout moment on pourrait le détester, lui jeter des pierres, voir le chasser de Narnia, l'insultant de parjure pour avoir essayer de modifier les mœurs stupides et puérils des hommes. Il poussa un soupire à fendre l'âme avant d'arquer un sourcille intrigué. Le prendre à témoin était une très bonne idée. Réfléchissant alors à toute vitesse, il vérifia qu'il n'avait rien d'autre à faire. Le poissonnier... non tout risque écarté pour les prochaines 24 heures vue la remontrance dont il l'avait gratifié... le fils du fermier... non plus puisqu'ils avaient déjà échangé des fruits et légumes contres ses tisanes la veille... le chasseur... lui par contre il allait lui causer quelques soucis. Comment faire... oh et puis tant pi, il pourrait chasser un ou deux lapins non loin du jardin de l'elfe, cela nourrira sa famille, même si Eöl n'aimait guère voir disparaître ses compagnons de jardinage, il pourrait faire une exception.


▬ Et biens...  

Ca ce n'était pas une réponse Eöl, il fallait en dire un peut plus quand même, et arrêter de réfléchir autant, tu devrais plutôt continuer à aider cette demoiselle... Il se tourna vers elle, observant mystérieusement son visage rosé, elle était plus que déterminée à l'inviter, pouvait en témoigner son souffle saccadé. Esquissant un sourire pour détendre cette tension accumulée dans l'atmosphère, il fit une courbette avant de se redresser de toute sa magnificence.

▬ Le chasseur attendra. Il en va parfois dans la vie de guérisseur de  devoir accompagner un patient dans sa guérison. Je doute que ma seule présence soit capable de vous... épargner, les regards de vos prétendants... mais je vous promet de ne pouvoir que faire bonne figure en compagnie de votre famille et de vos... prétendants. Que dois-je amener ? Mes nombreuses années à côtoyer les hommes m'ont apprises qu'il ne faut jamais venir les mains vide à un repas. Au nombre de combien seront présents les prétendants ? Si vous craignez de vous faire sermonner à cause de vos blessures, pourquoi ne pas plutôt montrer votre courage ? Nous pourrions prétendre qu'un bandit vous aurait lacéré les mains pour vous voler votre précieuse balle ...

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MessageSujet: Re: Au détour d'une forêt, les retrouvailles se font étranges. (Eöl & Agnèle)   Au détour d'une forêt, les retrouvailles se font étranges. (Eöl & Agnèle) EmptyLun 28 Juil - 14:33




J'attendais, avec un impatience plus que certaine, sa réponse. Je ne pouvais pas nier le fait que j’espérais une réponse positive, ne serait-ce que pour rester encore un peu en sa compagnie, mais je ne lui en tiendrais pas vigueur si cela n'était point possible. Cependant, je tentais de retenir toute expression montrant mon désir de le voir à ma table, même si c'était surement impossible. J'avais encore les joues roses de ma demande plus que cavalière, et je n'osais relever les yeux vers lui.

Était-ce un mal, qu'une dame de mon rang se permette d'inviter un homme à diner chez elle? Qui plus est en compagnie de sa famille et d'autres prétendants? Je l'ignorais, et je dois dire que je n'ai jamais vu aucune règle attestant du contraire dans les textes du protocole, mais c'était surement parce que cela n'avait jamais été pensé par une Lady. Il semblait réfléchir à mon invitation, et de mon coté, je paniquais mentalement, mais qu'avais-je dis? Etais-je devenue folle au point de prendre la peine d'inviter un homme à ma table? Même si cet homme était bien plus digne que tous ceux qui y avait mangé.

▬ Et biens...  Sembla-t-il hésiter.

Je n'eus pas à lui trouver d'excuses, je comprenais parfaitement qu'il ne puisse envisager de m'accompagner pour la soirée. Il devait être bien trop occupé à soigner les blessés et jeunes perdus qui arpentaient la forêt, sans compter celle-ci en elle même. Et puis, peut-être n'était-il pas très à l'aise en compagnie de gens de mon rangs, trop orgueilleux et instables pour obtenir une conversation correcte et sans sous-entendus d'alliances ou de conflits. Je ne lui en voudrai pas qu'il refuse, moi-même, j'aurais refusé ma propre invitation. Il me sourit alors, et surprise, je le vit s'incliner pour ensuite se relever avec une prestance totalement surnaturelle, pour ensuite m'annoncer :

▬ Le chasseur attendra. Il en va parfois dans la vie de guérisseur de  devoir accompagner un patient dans sa guérison. Je doute que ma seule présence soit capable de vous... épargner, les regards de vos prétendants... mais je vous promet de ne pouvoir que faire bonne figure en compagnie de votre famille et de vos... prétendants. Que dois-je amener ? Mes nombreuses années à côtoyer les hommes m'ont apprises qu'il ne faut jamais venir les mains vide à un repas. Au nombre de combien seront présents les prétendants ? Si vous craignez de vous faire sermonner à cause de vos blessures, pourquoi ne pas plutôt montrer votre courage ? Nous pourrions prétendre qu'un bandit vous aurait lacéré les mains pour vous voler votre précieuse balle ...

Je clignais des yeux plusieurs fois, avais-je rêvé, ou bien venait-il finalement de me dire qu'il acceptait mon invitation à diner, et ce, en compagnie des trois familles de nobles les plus à cheval sur les accords de mariages et les convenances? Oui, manifestement. Je ne pus retenir plus longtemps un sourire chaleureux à son adresse, il était définitivement mon rayon de soleil pour la journée. Merci, petite balle d'or, d'avoir disparu dans la forêt, merci à cet arbre de m'avoir faite glisser de ses branches.

Je devais briller, tellement ma joie était visible, ce qui était presque honteux de ma part, en fin de compte. Je repris finalement mes esprits, et lui offrais une révérence qui, je l’espérais, était à la hauteur de ses attentes. Je craignais de lui paraître inconvenante à chacun de mes mouvements. J'eus quelques difficulté à tenir les pans de ma robe avec mes mains bandés, mais qu'importe, il m'avait soignée, et serait à mes cotés pour tenir tête à mon paternel. Je ne m'en sentais que plus forte.

Pour autant, tout son discours m'avait parut étrange. Apporter quelque chose? Cela ne se faisait que dans les basses catégories il me semble, quoique, je savais que tous les hommes se devaient d'apporter des présents pour les dames de la soirée, c'est à dire la marquise Vareze et la vicomtesse Druitt. La première était friande de pâtisserie, et très joviale, quand la seconde semblait être née sans connaitre la beauté de ce monde et restée ancrée dans un univers de désolation et de violence. Ensuite, il tenta de trouver une excuses plus extra-ordinaire pour cacher mes blessures aux mains, parlant d'un voleur me lacérant les mains après mon refus de lui céder ma balle. C'était une belle histoire, mais je serais quand même sermonner sur le fait que j'aurais alors due lui céder plutôt que de me laisser mutiler comme une vulgaire bête sauvage.

"Eh bien, je vous remercie d'y assister... Pour ce qui est des possibles apport à faire, si mes souvenirs sont bons, il suffit d'apporter des présents aux dames de la soirée, il s'agirait donc des mères de mes prétendants, la Marquise Vareze et la Vicomtesse Druitt."

Je m'oubliais volontairement, je n'avais pas besoin de présent, sa venue au diner était mon plus beau présent depuis celui de ma petite balle en or. Je réfléchissais cependant pour expliquais sa présence auprès de mon père, je savais qu'Impa comprendrait ma décision, mais lui, risquait de voir cela comme un affront, et c'en était un, mais qu'importe. Je reprit finalement, expliquant qu'il y aurait trois prétendants à ma main, les fils Druitt, qui étaient âgés de 22 et 25 ans, et qui n'avait aucune réflexion réelle, si ce n'est celle de toujours frapper les autres avec leurs épées et leurs glaives. Puis le fils Vareze, âgé de 28 ans, et qui, outre son penchant pour les boissons fermentés, appréciait bien trop la compagnie de la gente féminine pour être un bon mari.

"Pour ce qui est de... de venir, je pourrais moi-même vous chercher, ou bien envoyer quelqu'un, si vous ne trouvez pas le château... bien que je pense que vous seriez surement capable de le retrouver une seconde fois... même après onze ans." Je bafouillais encore un peu, et je ferais tout pour éviter ceci dés ce soir, puis, je lui donnais l'heure. "Le diner commencera à dix-huit heures, je vous attendrais prés de la porte, pour que personne ne puisse avoir à redire quoi que ce soit... Décidément, je ne saurais comment vous remercier..." Ai-je terminé, attendant ses réponses, et me demandant qu'elle allait être la réaction de mon paternel ainsi que celles de nos invités...

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MessageSujet: Re: Au détour d'une forêt, les retrouvailles se font étranges. (Eöl & Agnèle)   Au détour d'une forêt, les retrouvailles se font étranges. (Eöl & Agnèle) EmptyMer 30 Juil - 8:30

La surprise est l'épreuve du vrai courage.
Agnèle ∞ Eöl

Il n'existe rien de constant si ce n'est le changement. C'était cette phrase qui résonnait dans la tête du sage. Il avait pris une décision différente des autres, d’ordinaire il aurait refusé l'invitation, mais il ne pouvait pas laisser la jeune femme dans cet état, c'était une question de sens moral, sinon, c'était la fatigue qui le faisait réfléchir autrement. Oui, la fatigue de n'avoir quasiment pas dormis, il devrait la mettre de côté ce soir. Apporter des présents aux dames de la soirée ? Aucun problèmes. Elle fit peut-être exprès de ne pas mentionner sa propre personne dans la liste des gentes dames à devoir recevoir un présent, mais il était complètement évident aux yeux de l'elfe qu'il ferait très mauvaise impression s'il ne lui rapportait rien à elle non plus. Marquise Vareze et son fils alcoolique aussi âgé que lui, la Vicomtesse Druitt et ses deux fils de 22 et 25 ans, deux imbéciles agissant avant de réfléchir, il nota ces noms dans un coin de son cerveau. Quel père pouvait-il laisser sa fille avoir un alcoolique pour prétendant ? Accro à l'alcool... Eöl allait finir par croire qu'il méprisait tout ces êtres, il devait accomplir une mission divine, céleste, une quête de toute une vie, et il était toujours question d'hommes irresponsables, noyant leur vie dans la boisson.

Peut-être bien qu'il n'avait pas son mot à dire à propos des prétendants douteux choisis par la père, mais en tout cas, il se promis silencieusement d'en remettre quelques-uns à leur place s'ils s'avéraient prendre l'elfe de haut. Combien de fois avait-il vu des hommes le traiter comme un étranger, comme un moins que rien. Ce temps était révolu, il était désormais aussi noble que le plus admirable des seigneurs, et ce n'était pas des jeunes hommes pourris gâtés qui allaient lui tenir tête. Il revint à ses esprits lorsque la demoiselle lui proposa de lui fournir un transport. Geste qu'il refusa poliment.

▬ Ne prenez point cette peine, je me souviens du chemin et je me sentirais mal à l'aise si je ne venait pas par un autre moyen que par le mien.

En y réfléchissant, il avait raison. Impossible de débarquer par un quelconque moyen venant de la jeune noble, car on aurait pu le confondre avec un nouveau prétendant, et ça, il ne le voulait pas le moins du monde. Non, il était le guérisseur qui veillait sur sa patiente et rien d'autre. Peut-être avait-il pris une mauvaise décision... en tout cas, il était trop tard, et bien qu'affichant une mine ravie, il savait que quelque part au fond de son âme, il savait qu'il ne pourrait se retenir d'endosser le masque du sage moralisateur face à tout ces énergumène. L'informant de l'heure, il se dit qu'il avait peut de temps pour se préparer et rassembler les présents pour ces dames.

Laissant le réverbère, et son idée d'inventer une pareil source de lumière, derrière lui, l'elfe décida qu'il était temps de prendre congé. Dans le silence de la forêt il raccompagna la demoiselle sur le chemin qui la mènerait jusque chez elle et lui indiqua jusqu'où elle devait aller avant de bifurquer. Cette-fois-ci il ne pouvait la raccompagner jusqu'au bout du chemin car celà lui aurait fait perdre beaucoup de temps. A vraie dire, il s'était assez promené aujourd'hui, il lui fallait donc retourner dans a demeure. Il fit une brève courbette à la demoiselle et lui promis d'arriver à l'heure, puis il commença a à s'éloigner tout en laissant porter ses sages paroles dans la brise.

▬  Toute conquête engendre la haine, car le vaincu demeure dans la misère. Celui qui se tient paisible, ayant abandonné toute idée de victoire ou de défaite, se maintient heureux...  

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MessageSujet: Re: Au détour d'une forêt, les retrouvailles se font étranges. (Eöl & Agnèle)   Au détour d'une forêt, les retrouvailles se font étranges. (Eöl & Agnèle) EmptyMer 30 Juil - 19:16

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