Une belle journée du mois de mars débute, le printemps est là ! Les bourgeons dans les arbres, la rosée matinale. Tous ces phénomènes qui font qu'une journée commence bien et bien sûr de bonne humeur. Anirvan pousse une tôle, qui lui sert de volet et aperçois, dans la ville, des enfants qui jouent, des personnes faisant leur marché. Anirvan descend l'échelle qui lui sert d'escalier et va prendre un petit déjeuner. Le petit-déjeuner de ce matin sera un verre de lait et un jus d'orange fraichement pressé. Il alla se préparer et ensuite, direction l'atelier pour une belle journée de travail.
Anirvan arrive à l’atelier et voit déjà du monde devant la porte de son atelier. En avançant, il conte trois personnes qui pour lui, sont bien matinale. En arrivant vers la porte, Anirvan dit :

-Bonjour tout le monde ! Comment allez-vous ce matin ? Vous êtes bien matinale !

Tout en ouvrant la porte, les personnes qui étaient en train d'attendre, discute du beau temps avec Anirvan. Toutes ces petites discussions font rire Anirvan et lui donne du bôme au coeur. Anirvan commença son travail aux fourneaux tout en étant au comptoir pour accueillir les clients qui arrivent à l'atelier. Et oui Anirvan fait tout dans l'atelier, il est multifonction ! La plupart de ces clients sont des fermiers venant commander des engins de labours pour la ferme, mais Anirvan a un client de haut niveau, le Roi ! Et oui le Roi est client chez Anirvan. Il commande des armes pour les expéditions de découverte de nouvelles terres. Anirvan fait les armes à contre-coeur, car pour l'instant, trois expéditions de suite ne sont pas revenus donc Anirvan devient de plus en plus réticent et décide de diminuer petit à petit les quantités d'armes produites pour faire comprendre au Roi qu'il est temps de faire une pause dans ces expéditions.

Le soir est venu d'une vitesse pour Anirvan. Comme toutes les journées de travail. En commençant à ranger son atelier, éteindre le feu, il entendit un bruit, la porte qui s'ouvre. Il se demande si ce n'est pas un voleur. Pour toute protection Anirvan prend un marteau, « on ne sait jamais si c'est un fou ! » se dit Anirvan. En avançant vers l'angle qui cache la porte d'entrée, Anirvan crie :

-Qui est la ?? Répondez-moi !

Personne ne répondit. Anirvan se dit « merde !! » et passa la tête au-delà du mur. Quand il vit qui était là, Anirvan laissa tomber son marteau et sent des larmes monter. Une jeune femme était là. Cette jeune femme était ... « Rowena !! » cria Anirvan. Rowena est la meilleure amie d'Anirvan ! Celle qui l'a réconforté mainte et mainte fois quand ses parents étaient décédés. Anirvan se précipita sur Rowena pour lui faire un gros câlin et l'embrasser. Anirvan lui dit :

-Je suis heureux de te voir ! Tu ne peux pas savoir à quel point !

   

   Une fois qu'il eue fini de la prendre dans ses bras, Anirvan ce recula et Rowena fit un petit sourire. Ce petit sourire fit plaisir à Anirvan, car cela faisait longtemps, même très longtemps qu'ils ne s'étaient pas vu. A la suite de ce petit sourire, elle dit à Anirvan que ça faisait longtemps ... Et pour réponse, Anirvan ne pouvait que lui faire un signe de tête pour lui montrer qu'il est d'accord avec elle. Tout en parlant, Rowena entre dans l'atelier d'Anirvan et passe son doigt sur un des meubles et vit qu'il y avait un peu de poussière. Pour sa défense, Anirvan lui dit « mais c'est normal d'avoir de la poussière dans un atelier, je travaille dans la suie donc elle se répand partout. » Et ils se mirent à rigoler comme aux bons vieux temps. Rowena reprit la parole et lui dit que son atelier était grand. « Franchement je mis retrouve. Je voudrais avoir, dans un futur proche, un nouvel atelier beaucoup plus grand que celui-ci. Mais bon pour le moment je suis bien dans celui là. » Et il finit sa phrase avec un petit sourire. Puis Rowena enchaîna sur un peu de politique en lui demandé si l'armée du tisroc venait se fournir en arme chez lui. « Oui l'armée vient me commander des armes, mais je deviens de plus en plus retissant à la production de celle-ci. Mais tu vois, les commandes de l'armée me permettent de vivre un petit mieux, car ils me fournissent une belle somme en échange de ce que je leurs produits. Donc je décide de diminuer la production, sans l'arrêter pour toujours avoir le gain de la production, un gain non négligeable. » Il finit sa phrase avec un ton plus réfléchit, sage. Puis pour changer de sujet, Rowena dit à Anirvan qu'il n'avait pas changé, qu'il était toujours vigilant. « Oui toujours ! La vigilance ne me coute rien donc je préfère l'être et de ne pas me faire piller. » Tout en disant sa phrase Anirvan rigolait, souriait. Rowena demanda ce qu'il devient et ce que devient l'empire « Alors, moi comme tu peux le voir, je me porte bien. Je suis toujours seul dans cette maison et la plupart du temps dans cet atelier. En gros rien de bien intéressant depuis le temps ! Et pour l'empire, il se porte toujours aussi bien, mais avec « quelques » expéditions perdu, avec des victimes et cela ne me plais pas vraiment, du tout ! Toi, je ne sais pas ce que tu en penses, mais voilà mon avis ! » Et il rigola.
Rowena regarda tout autour d'elle, avec des yeux admiratifs. Elle put observer tous les outils et les armes bien rangées, certain prêt à partir et d'autre en cours de fabrication. Dans les cheminées, la fumée sortait par les conduits, la braise fraiche étincelaient et rendaient l'atelier chaleureux. Anirvan s'assoie sur les tonneaux de charbons, qui étaient à côté de lui. Quand il fut assit, il dit « tu vois cet atelier, je suis partis de rien et maintenant je grandis de plus en plus. C'est ma fierté ! »
Et il fit à Rowena un grand sourire. Cela faisait tellement plaisir à Anirvan que Rowena soit là et il le lui souvent « tu sais que tu m'as manqué, toi ma meilleure amie ! Mais comment est le royaume d'Archaland ? Comment sont les Archelandais ? Leur culture est intéressante ? »


   

   Pendant qu'Anirvan finissait le travail qu'il avait commencé, il vit, Rowena explorer, regarder les moindres coins et recoins. Puis elle se rapprocha des épées, dagues et toutes les armes qui étaient prêtes dans un tonneau, attendant que leurs propriétaires viennent les chercher. Rowena prit une de ces armes, une épée et la fit tourner entre ses doigts fins et agile. Pendant qu'elle faisait virevolter l'épée, Anirvan lui parlais de tout et de rien, lui racontant ce qu'il avait vécu pendant qu'elle était partie, pendant ce long moment. Une période qu'Anirvan, ce grand bonhomme avec un coeur d'artichaut, avait trouvé une éternité et il s'empressa de lui dire. « Mais pourquoi tu es parties, comme ça du jour au lendemain ? Sans dire à personne que tu partais. Et surtout pourquoi tu ne me donnais aucun signe de vie pendant tout ce temps ? Je me demandais ce que tu devenais. J'avais peur pour toi ! Moi qui ai toujours pris soin de toi, qui te défendait quand tu en avais besoin. Mais quand je te vois, ici, aujourd'hui en pleine forme, ça me fais un grand plaisir ! Et que tout ce temps où tu es parties est du passé et que tout va bien ! Je ne sais pas toi, mais moi, il m'arrive de repenser à tout ce temps que l'on a passé ensemble, les jeux que l'on faisait et surtout ce que tu as fais pour moi quand mes parents sont morts. Ce que tu as fait là, restera à jamais dans mon coeur. » Après ce petit, grand discoure, Anirvan versa une petite larme qu'il ne pouvait pas contenir à la suite de ce qui venait de lui lancer. Tout ce qu'il venait de lui dire, ressortait directement de son coeur, son coeur de pierre, que Rowena, par son retour avait percé. Anirvan avait seulement une crainte, la crainte qu'elle est tout oubliée durant sa longue absence .....

Bref, Anirvan reprit vite ses esprits et se dépêcha de finir ce qu'il avait commencé, comme il le dit souvent, « le travail ne se fera pas tout seul ! » Pendant qu'Anirvan lui expliquait son mécontentement envers les expéditions qu'organisait le roi, Rowena lui montrait, d'une façon un peut détourné, que ce que disait Anirvan n'était pas très intéressant. Une fois qu'il eue fini de lui expliquer ses arguments envers les expéditions, Rowena lui lança un regard qui refroidit aussitôt Anirvan. Un regard qu'il n'avait pas l'habitude de voir sur le visage de Rowena. Pour répondre à ce regard, Anirvan haussa les épaules et les sourcils. Pour effacer le regard qu'elle venait de faire, Anirvan a vu un petit sourire s'immiscer à ses lèvres, ses belles lèvres. Une fois que les regards furent échangé, Rowena, avec ses sacs encombrants les prient et les posa dans un coin de l'atelier. Anirvan se demandait bien ce qu'elle pouvait bien transporter dans ses valises. Après tout, il y a ce qu'elle veut dans ces secs et ça ne regarde en rien Anirvan. Dans son atelier, Anirvan avait des bougies mais celle-ci était la plupart du temps éteinte et pour lui, elles étaient là, seulement pour faire « jolie ». En allant déposer l'épée qu'il venait de finir de forger dans un bac d'eau pour la refroidir, il vit Rowena se rapprocher de l'une des bougies, celle du comptoir et l'alluma avec une braise fraiche qui se situait dans la cheminée la plus proche. Une fois la bougie allumée, elle se rapprocha des autres bougies pour les allumer, elles aussi. Quand toutes les bougies furent allumées, Anirvan fut content du résultat et ne put dire que  « Merci » à Rowena.
Quand Anirvan fini de dire à Rowena comment se portait le royaume, celui-ci vit sur le visage de son amie, une illumination et un sourire qui commençait à ce dessiner. Anirvan se dit qu'elle était heureuse qu'il n'y eu pas de guerre ni de famine ou autre chose du genre. « Tout le royaume ces toujours bien porté, tous cela grâce à notre Dieu ! Tash ! »

Et puis là, arriva la question, la question qu'Anirvan n'aurait jamais dû poser, lui qui était curieux de savoir comment était les autres royaumes et s'il avait su la réponse de Rowena avant de la poser, il n'aurait sans doute jamais ouvert sa bouche à ce sujet. Pour lui répondre, Rowena prit une voix grave, sombre, une voix que prend une maman pour gronder son fils. Elle dit à Anirvan que tous les gens de ces royaumes n'on aucun intérêt, qu'ils sont naïf et qu'ils ne connaissent rien à la vie. Archeland est un royaume de borner, qui ne croient pas qu'il y a d'autre religion, d'autre culture. Le temps n'ai jamais de la partit. Pour elle c'est un royaume est beau, mais les habitants sont médiocre. « Si j'avais su, je ne t'aurais jamais posé cette question ! Mais merci quand même de m'avoir répondu. » Tout en disant cela, Anirvan avait les bras croisé sur son buste.

Rowena se rapprocha de plus en plus d'Anirvan d'un pas déterminé et en croisant les bras. Et lui dit d'un ton franche et ferme qu'elle ne comprenait pas Anirvan sur son envie de diminuer les quantités d'armes, qu'il pouvait avoir des soucis, des ennuis. Il pourrait le regretter s'il continuait. Pendant que Rowena faisait son discoure, son monologue qu'Anirvan n'écoutait qu'à moitié. Anirvan fut frappé par certain mot comme « stupide » et autres, mais la phrase qui l'acheva était « si tu avais une femme - calormène - elle te dirait la même chose. Ce n'est pas bon d'être utopiste. »Anirvan s'assied à cause de la violence des mots qu'avait utilisé Rowena. La pire que ressentit Anirvan était d'être seule sans femme... « Je sais et ce que tu viens de me dire m'a frappé. Je vais continuer à produire autant qu'au début pour qu'il ne m'arrive pas d'ennuie. Mais s'il te plait ne me reparle jamais de femme tant que je n'en ai pas une. C'est la seule chose qui me manque et ça me fais très mal .... » De toute façon Anirvan aurait toujours tort avec elle puisqu'elle est bornée. Mais c'est ce qui faisait son charme.

Rowena se dirigea vers une chaise qui se trouvait dans un des coins de l'atelier et prit au passage son sac à main et en sortis un petit flacon bleu, qu'elle bue d'une traite. Anirvan se demande ce que c'est. « Tu es en train de boire quoi ? » Il lui dit ça d'un ton étonné. Rowena croisa les jambes puis remis sa jupe comme il le faut. Elle avait de jambes fines, soyeuse, des jambes magnifiques tout comme ses yeux, qui sont d'un bleu que l'on ne trouve pas tous les jours.

La nuit tombait sur le royaume de Calormène, toutes les issues sont bien fermées. La sécurité régnait sur l'atelier et sur Rowena, car Anirvan la défendrais s'il y avait un souci ou quoi que ce soit. Les rues, à la tomber de la nuit, sont mal famées. Anirvan demanda à Rowena « Ou dort tu, ce soir ? Veux-tu dormir chez moi ? Tu fais comme tu veux, mais les rues, la nuit ne sont pas fréquentables. Mais ça tu le sais.»