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 No excuses, it's waste of precious breath + ft. Artaban Braneraan

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Danaë Braneraan

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Danaë Braneraan
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MessageSujet: No excuses, it's waste of precious breath + ft. Artaban Braneraan   No excuses, it's waste of precious breath + ft. Artaban Braneraan EmptyVen 10 Juil - 14:27


No excuses, it's waste of precious breath


About time for anyone telling you off for all your deeds. No sign the roaring thunder stopped in cold to read. No time. So you gotta fire up, you gotta let go. You'll never be loved till you've made your own.


Le rythme de pas de mon cheval me berçait petit à petit alors que le soleil tapait dans le ciel. J’avais beau être couverte en conséquence, je n’avais décidément pas encore pris l’habitude de cette chaleur insoutenable qui était presque quotidienne dans ce pays du désert. Mais je ne me plaignais pas. Je savais depuis mes fiançailles à quoi je m’attendais, je vivrais avec quoiqu’il m’en coute. J’avais aujourd’hui plus de raisons qu’avant de rester sur cette terre de sable. J’étais marié au prince de ces terres et j’avais donné naissance à son fils, à mon fils adoré, Adenash. Peut-être que ma terre natale me manquait mais je voyais Calormen comme une terre pleine de ressources qui pouvait avoir autant de beautés qu’Archenland, ou que Narnia. Chaque pays avait ces trésors et je comptais bien découvrir ceux dont regorgeaient les contrées du sud. C’était une toute autre culture et pas des plus faciles à apprendre, respecter et honorer. J’ai eu du mal, certes, mais à l’époque je savais ce qui m’attendait ici. Ainsi, avide de nouvelles connaissances, j’avais écouté chaque phrase que l’on m’eut dite, m’essayant à chaque coutume, participant à autant d’activités culturelles que je le pus. Aujourd’hui j’étais correctement intégrée à Calormen, je m’y plaisais et m’y sentais chez moi. Peut-être pas autant qu’à Archenland, mais c’était ma deuxième maison. La chaleur restait le seul problème, mais hélas, on ne pouvait pas changer de peau ni de corps d’un simple claquement de doigt. Je devrais la supporter jusqu’à la fin de mes jours, un peu plus avec le temps au fil des années. Je ne comptais pas partir, non. J’avais des devoirs désormais. J’étais princesse Calormène. Je me devais de tenir ce titre avec humilité et honneur pour tous les autres citoyens du pays. Leur montrer que même si je venais du nord, je pouvais parfaitement m’intégrer et qu’ils pouvaient me faire confiance. C'était tout ce que je recherchais présentement.

C’est pourquoi j’étais ici, sur ce cheval aujourd’hui. J’avais accompagné mon époux, Artaban, à Azim Balda pour des affaires royales, Artaban étant le représentant de son père dans le pays. Le genre de voyages et de moments à moi pour m’accoutumer un peu plus à Calormen et ses habitants. J’avais bien changé depuis mes premières semaines dans le pays. Avant je posais mille et une questions. Aujourd’hui j’avais compris qu’il fallait simplement se taire et observer. Ainsi on entendait mieux, surtout dans un pays si subtil et fin que Calormen. Je tournai légèrement la tête pour regarder Artaban du coin de l’œil, le dévisageant de la tête aux pieds sur son cheval. J’avais entendu des choses, j’avais pris avantage des ressources de ce monde et ce que j’avais appris se tournait et se retournait encore et encore dans mon crâne, non tentant d’imaginer, mais tentant de comprendre. Je ne dis cependant rien, me contentant simplement de soupirer une première fois d’un son tout à fait distinctif et désinvolte au possible.

Notre convoi gardé par la garde royale avançait dans le sable à allure respectable et encore calme et posée. J’étais consciente qu’il allait falloir que je prenne la parole si je voulais extérioriser ce que je pensais. J'en avais besoin.  Et ce devant tous les gardes ? Génial, on ne rêvait pas mieux. Peu importait au fond, mais si je passais pour la princesse grincheuse et râleuse ça allait être beaucoup plus compliqué. Que dire alors ? Tout déballer d’un coup ? ‘’Hey chéri elle est gentille la fille que tu as été voir ? A ce qu’il paraît tu l’aimes bien, vrai ?’’ Nan, pas assez subtil. Si j’avais bien tenu à garder d’Archenland c’était ma subtilité. Il ne pouvait de toute façon pas y échapper, il restait encore énormément de chemin à faire et je n’attendrais certainement pas d’être arrivé pour lui en faire part. Mes phrases toutes préparées défilaient dans ma tête. Étais-je nerveuse ? Baissant un regard sur mes mains tenant les reines de ma monture, je m’aperçus non pas qu’elles tremblaient mais qu’elles étaient moites et ce n’était pas seulement la faute à la chaleur. Moi et ma nervosité, cela me perdra certainement. Je m’humectai alors les lèvres, m’apercevant alors que ma soif appelait de nouveau à l’aide. Me penchant sur ma selle j’attrapai la gourde, la déboucha de mes deux mains, laissant le cheval faire ce qu’il savait faire de mieux, et bu plusieurs gorgées bénites par moi-même. Dieu, je renaissais. J’allais la reboucher que je me tournai vers mon mari, lui offrant un doux sourire. « En voulez-vous ? Le soleil est à son zénith, il risque de taper fort. » Mon ton restait amical et ma voix ne tremblait pas. Nerveuse peut-être, de nature, mais j’avais la chance que les signes physiques de ma nervosité étaient plus que discret, un avantage pour certaines situations.

Même après un long moment de marche presque silencieuse et des soupirs sortant de ma bouche, je cherchais encore un moyen de lui parler. Il le fallait. Sinon cela allait exploser plus tard et ça ferait mal. Il fallait affronter la vérité maintenant quitte à hausser la voix sous le coup de l’émotion, mais c’était nécessaire. Otant le tissu clair qui entourait ma tête, l’ouvrant pour laisser passer l’air, je fermai les yeux et profitait du calme de cet endroit, la légère brise avenante caressant mon visage. Je laissai échapper un petit soupir de satisfaction. Cela faisait du bien. Je profitai donc de ce moment, gardant ma position, le visage légèrement tourné vers le ciel. « Comment se sont passés vos entretiens à Azim Balda ? Je n’ai pas pu m’en informer avec vous ces derniers jours. Je viens donc aux nouvelles. »


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Artaban Braneraan

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Artaban Braneraan
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MessageSujet: Re: No excuses, it's waste of precious breath + ft. Artaban Braneraan   No excuses, it's waste of precious breath + ft. Artaban Braneraan EmptyMer 15 Juil - 20:16


No excuses, it's waste of precious breath
▬ Danaë & Artaban ▬


Voilà déjà deux jours que le fils du Tisroc, accompagné de son épouse et entouré par quelques membres de la garde royale, avait quitté la belle ville d'Azim Balda pour rejoindre la capitale. A la fois en tant que prince et qu'ambassadeur, il avait été envoyé par le Tisroc dans cette province afin de résoudre quelques affaires concernant le peuple - des rumeurs parlaient de révoltes et de rébellion - ainsi que des ordres à transmettre au Tarkaan Ahkilesh, seigneur régnant sur la région d'Azim Balda. Au lieu d'y aller seul accompagné d'un page et de deux gardes, il avait décidé de demander à sa femme de venir avec lui. Danaë était rarement à ses côtés lors de ses voyages à l'étranger et restait à Tashbaan la plupart du temps pour s'assurer de la bonne éducation de leur fils. Il fallait aussi dire qu'il n'était pas approprié d'amener son épouse avec lui lorsqu'il devait négocier avec des seigneurs, des marchands ou même des rois. Toutefois, lorsqu'il le pouvait, il lui proposait de retourner en Archenland, où elle pourrait revoir sa famille pour quelques temps. Mais leur fils était bien trop jeune pour faire de grands voyages et les évènements des derniers mois rendaient un trajet en bateau ou à travers le désert trop dangereux pour un enfant de cinq ans.
Adenash, qui accompagnait d'habitude sa mère partout où elle allait, était cette fois resté à Tashbaan, où le Tisroc, de même que sa deuxième épouse, avaient promis de rendre visite à leur petit-fils. Artaban et Danaë avaient donc été seuls dans la résidence d'été du Tisroc, accompagnés de quelques gardes et de quelques serviteurs envoyés par le Tarkaan Ahkilesh. Ils avaient souvent diné ensemble, se racontant leurs journées. L'Archenlandaise était même partie quelques jours alors qu'une tempête de neige s'abattait sur Azim Balda, tandis que le prince avait accueilli divers représentants et messagers, ainsi que des marchands souhaitant s'adresser directement au fils du Tisroc. Il en avait même profité pour revoir une de ses connaissances qu'il n'aurait pas réellement pu rencontrer dans le palais royal de la capitale.

Les deux époux avançaient sur leurs montures dans un rythme assez lent, sous un soleil ravageur. Les gardes portaient chacun un turban pour les protéger de la chaleur, dans les couleurs royales. Artaban en portait également un tandis qu'un léger voile entourait la tête de Danaë. Le voyage, qui durait déjà depuis deux jours, les laissait pour le moment plutôt silencieux, les sujets de conversation restant épuisés. Le prince avait parfois l'impression que le silence de la part de son épouse était forcé, et que ses regards étaient lourds. Lourds de quoi, il ne le savait pas, et peut-être s'imaginait-il des choses, aussi préféra-t-il ne faire aucun commentaire. Au début de la journée, le chemin qu'ils avaient emprunté, au milieu de collines vertes au départ d'Azim Balda, s'était révélé aussi sableux que le désert, et plus dur que la roche. Seul le bruit des sabots des chevaux et des armures des gardes qui claquaient se faisait entendre. Un bruit assez insupportable tant il était répétitif pour quelqu'un qui s’ennuierait, mais Artaban était occupé à repenser à tout ce que le Tarkaan Ahkilesh lui avait dit et qu'il devrait lui-même répété au Tisroc en guise de rapport.
Danaë rompit la monotonie du trajet en attrapant une gourde remplie d'eau et en en proposant à son mari. Celui-ci sortit de ses pensées et mit quelques secondes à sentir effectivement la chaleur intense qui tombait sur eux. Souriant à son tour à la jeune femme, il saisit la gourde. Danaë avait toujours été douée pour paraitre innocente et humble devant tout le monde, y compris le prince, mais celui-ci savait parfaitement que derrière ses sourires et sa politesse pouvaient se cacher une véritable tempête qu'elle déclencherait à son bon vouloir. Il songea que leur mariage tenait sans doute grâce à ce respect qu'ils partageaient, essayant de vivre de leur mieux le reste de leurs vies. Il la remercia avant de porter la gourde à ses lèvres, sentant sa gorge accueillir l'eau avec joie. Il attacha la gourde à sa propre selle, afin de ne pas déranger Danaë. Il regarda ensuite autour de lui, se laissant bercer par le rythme des chevaux. Réajustant son turban, il aperçut au loin des lueurs bleutés et dorées correspondant à la Grande Rivière de Calormen ainsi qu'au grand désert. Sans doute jamais ne cesserait-il de trouver son royaume magnifique et magique, l'étonnant à chaque voyage.

Cette contemplation fut brisée après qu'il eut entendu divers soupirs de la part de son épouse. Il n'osa parler à haute voix pour le moment, mais par Tash, que lui arrivait-il donc ? Mariés depuis plusieurs années, il commençait à la connaître et à savoir quand les choses allaient tourner mal. Et là, tous les signaux d'alerte étaient déclenchés et lui hurlaient que Danaë n'était pas seulement en plein ennui ou souffrante de la chaleur. Il s'efforça de ne pas la fixer, de peur que son sourire précédent ne masque une mauvaise humeur. Après tout, sans doute s'était-elle ennuyée un peu à Azim Balda, loin de la cour parfois épuisante par son étiquette et ses règles, mais qui offrait un divertissement nouveau chaque jour ; sans parler de son fils qui devait lui manquer terriblement, et il la savait très irritable lorsqu'elle était éloignée d'Adenash - ce qu'il pouvait comprendre. Néanmoins, à part un ou deux soupirs supplémentaires et quelques agitations sur sa selle, la jeune femme ne montra et ne dit rien, jusqu'à ce qu'elle reprenne la parole d'une voix aussi calme que précédemment. Venant de dévoiler son visage, le laissant ainsi à la merci du soleil, elle lui demanda des nouvelles de ce qu'il avait bien pu faire avant de quitter le palais. En effet, ils n'en avaient pas encore réellement parlé. « Le Tarkaan Ahkilesh a tenu à assurer au Tisroc - puisse-t-il vivre pour toujours - que ses soldats sont correctement préparés en cas de rébellion ou pour les expéditions, et a tenu un dîner en compagnie de ses conseillers. Il nous a toujours été loyal et renforcera la sécurité dans sa province. Quelques marchands notables sont venus au palais formuler quelques demandes et je leur ai promis de les transmettre à mon père, tandis que d'autres se sont révélés être venus crier leur colère et leur indignation. Si Tash le veut bien, les tensions qui règnent dans la ville seront écrasées par le Tarkaan et nos discussions. » Il ne donna pas beaucoup de détails, se doutant que Danaë n'en voulait pas vraiment ; une telle discussion serait assommante pour n'importe qui, sauf le Tisroc en personne. « A votre tour. Qu'avez-vous fait à Azim Balda ces derniers jours ? J'espère que le séjour ne vous a pas trop ennuyé. » Tout cela dit avec un sourire poli qui cachait une petite inquiétude. S'il ne le montrait pas vraiment, il craignait parfois que sa femme ne se sente pas bien à Tashbaan. Elle avait fait des progrès et était sans doute plus belle et plus forte de caractère que bien des tarkheenas de la cour. Artaban ne lui apportait pas grand chose, et la seule chose qui les liait était leur fils, qu'elle chérissait plus que tout. « Adenash sera très content de vous voir. Il n'aime pas vous savoir loin de lui pendant longtemps. » finit-il par ajouter d'une voix douce. Un sourire lui échappa à la pensée d'Adenash réclamant ses parents et donnant probablement du fil à retordre à ses grands-parents ainsi qu'à ses professeurs.

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